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segunda-feira, 7 de setembro de 2015

EUROPOLITIQUE: Pourquoi le déficit de 3%? - Pas de justification économique


Selon le Journal Figaro

«Plus de trente ans. Voilà 34 ans précisément que les gouvernements français, de droite comme de gauche, justifient hausses d'impôts ou baisses de dépenses publiques sur la base d'un critère: celui du déficit public. Il ne doit pas dépasser 3% du PIB. Ce sacro-saint ratio tout rond made in France est même devenu l'un des points cardinaux de la contruction européenne, gravé dans le marbre depuis les critères de Maastricht de 1992. Il est tellement installé dans la conscience collective que l'on oublie de se poser les questions les plus simples: pourquoi 3% (ni plus ni moins)? D'où vient ce chiffre? A-t-il seulement une justification économique?

Pas de justification économique

Pas de calcul savant, donc, ni de justification économique dans cet intouchable «3%». Le «déficit sur PIB» compare des comptes publics (avec des dépenses publiques pour construire des écoles, des hôpitaux, des routes, etc. pour le futur), et le PIB, qui est un indicateur de richesse économique de l'année en cours. Outre la discordance de temps, «on ne peut pas considérer que le déficit public, appréhendé comme un indicateur de bien-être, est le résultat recherché de la croissance», souligne Michel Ruimy, professeur à Sciences Po.

 
«C'est l'Allemagne qui a battu en brèche ce principe en ne le respectant plus dès 2001. Voyant que Berlin n'a pas été sanctionné, la France et d'autres ont suivi l'exemple allemand et fait preuve de laxisme budgétaire, avant de se faire torpiller par la crise mondiale de 2008. En 2002, il n'y avait ‘que' six pays de l'Union (sur 12) ayant un déficit supérieur à 3% du PIB, ils sont 12 pays (sur 18) en 2012», constate Christopher Dembik.»
 

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